Saison musicale 2024– 2025
Dimanche 6 octobre 2024, 17h Deux guitares pour faire chanter l’Espagne et le Brésil En Suisse depuis l’âge de 18 ans, Dagoberto Linhares a été nommé, très jeune, professeur au Conservatoire de Fribourg. Par la suite, il s’est perfectionné auprès des plus grands Maîtres, Andrès Segovia par exemple. Maintes fois primé, il a promené sa guitare dans les salles les plus prestigieuses du monde. Pour notre concert, il jouera en duo avec Johan Smith, son ancien élève, lui-même virtuose et couronné de prix prestigieux. Ce jeune guitariste suisse a déjà une réputation internationale ; il termine d’ailleurs une tournée aux USA et au Canada. La complicité des deux musiciens nous promet des instants privilégiés qui nous feront voyager de l’Espagne au Brésil.
Dimanche 8 décembre 2024, 17h
Des voix d’or qui tutoient l’excellence
Qui ne connaît pas encore l’incroyable Octuor Vocal de Sion ? Un octuor à neuf : comme un cadeau bonus ! Emmenées par un éternellement jeune François-Xavier Amherdt, ces étonnantes voix d’hommes séduisent leur public depuis 1978 déjà. Bien sûr, les chanteurs ne sont plus les mêmes qu’à l’origine, mais l’Ensemble garde le même esprit, teinté d’humour comme pour s’excuser de son excellence. Inspiré par des groupes anglais comme les King’s Singers, l’Octuor utilise des contreténors, ce qui élargit le spectre des possibilités vocales. De la musique dite sérieuse à la variété, rien ne résiste à ces chanteurs qui, pour ce concert, ne manqueront pas d’interpréter quelques pièces de l’Avent.
Dimanche 12 janvier 2025, 17h
Deux cors et orgue, du baroque à nos jours
Fidèle à la tradition, «Pleins-Jeux » propose dans son programme de saison un concert accordant une place de choix à l’orgue, instrument à l’origine de la création de l’Association. Cette année, il dialoguera avec deux cors, dont la chaude sonorité se mariera avec bonheur à ses différents registres.
L’orgue résonnera sous les doigts d’Arthur Saunier, jeune titulaire de l’instrument du Temple de la Madeleine à Genève. Fortement attaché à la notion de claviériste, ses activités le mènent à jouer aussi bien en soliste qu’avec de grands ensembles, sur tous types d’instruments à clavier. Il enseigne l’orgue au Conservatoire Populaire de Genève.
Les deux souffleurs sont Vincent Canu et Christophe Sturzenegger.
Le premier nommé, après avoir entre autres joué avec l’Orchestre Mondial des Jeunes, se consacre actuellement à sa carrière de musicien « freelance » en collaborant avec plusieurs formations orchestrales, dont l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Le second, Christophe Sturzenegger, aussi performant au cor qu’il peut l’être au piano, est apprécié notamment au sein de l’Orchestre Symphonique de Bâle et de l’Académie d’Orchestre de l’Opéra de Zurich.
Relevons qu’il est aussi alpiniste et qu’il s’affiche en ambassadeur des traditions helvétiques : il a déjà transporté son cor des Alpes sur plusieurs 4’000 comme le Breithorn ou le Cervin. Quelques pièces pour cet instrument emblématique seront également au programme.
Samedi 29 mars 2025, 19h30 et dimanche 30 mars, 11h30
La fraîcheur des voix juvéniles tout droit débarquées de leur Tessin pour ravir nos oreilles et nos cœurs.
Deux concerts d’exception, rien de moins !
Une quarantaine de jeunes chanteuses et chanteurs.
Le Coro Calicantus a été fondé en 1993 à Locarno par le Maestro Mario Fontana qui en est d’ailleurs toujours le fidèle directeur.
Calicantus est une école de chant qui est fréquentée par 150 élèves de 4 à 18 ans répartis en quatre niveaux d’étude qui composent donc trois chœurs préparatoires et un chœur de concert. C’est ce chœur qui fait halte au Temple d’Yvonand pour deux concerts.
L’école de musique Calicantus est reconnue par le Canton du Tessin.
Le répertoire du Coro Calicantus est très large, comprenant des pièces allant de la Renaissance au baroque, des compositeurs contemporains au folklore international.
Le Chœur est régulièrement sollicité pour des créations et collabore avec des chefs de renommée mondiale. Il est régulièrement sur les routes pour des tournées européennes ou des rencontres chorales comme par exemple au Canada où il a représenté la Suisse au Festival « Le Monde des Chœurs d’Enfants ».
Émissions de radio, enregistrements d’opéras, collaboration avec d’autres écoles de musique, autant de routes musicales au carrefour desquelles le Coro Calicantus sait se mettre en valeur.
Outre le développement artistique et culturel des jeunes, le Chœur s’engage dans de nombreuses actions caritatives œuvrant dans l’aide à l’enfance (Terre des Hommes, Unicef, Médecins sans frontières).
Écouter le Coro Calicantus est donc un plaisir pour l’oreille et un acte de cœur.
Dimanche 11 mai 2025, 17h00
Musicalement drôle et drôlement astucieux !
Pour son cinquième concert de saison, « Pleins-Jeux » invite un ami de longue date qui a toujours su ravir son public : Alexandre Cellier.
Est-il encore besoin de le présenter ? La question se pose tant il écume la Romandie et le reste du monde, son credo s’inscrivant sous le signe de la rencontre.
Si son père, Marcel, a arpenté les pays balkaniques avec son enregistreur pour faire découvrir aux gens d’ici les musiques de là-bas, Alexandre, lui, quand il ne va pas puiser dans son imagination sans bornes les improvisations les plus originales, se dirige vers son jardin ou sa brocante personnelle : donnez-lui une betterave, il en fera un instrument à vent ; d’une courge, une percussion ; d’un arrosoir un succédané de trompe de chasse !
Quand il commence un concert, Alexandre ne sait que rarement comment il se déroulera et quelle en sera la conclusion : il se laisse porter par ses envies, par le public, par les interactions qui s’offrent à lui. Quand il est à son piano, avec d’autres musiciens, en duo ou en trio, si l’improvisation reste reine, il doit se glisser dans les contraintes de l’ensemble. Mais seul, tout est permis ! Il a la bride sur le cou, alors il s’amuse et amuse son public. On vient écouter sa prestation avec l’envie de rire ou sourire, pour applaudir ses folies, pour découvrir l’homme, curieux de musique et de nature, pour partager son univers de lutin qui a gardé un gros morceau de son enfant intérieur.
Découvrez sur le site de RTS un superbe «Passe-moi les jumelles» qui lui était consacré:

Nichée au cœur de l’Europe, la Slovénie, célébrée pour ses paysages de montagne et ses lacs cristallins, a retrouvé son indépendance il n’y a qu’à peine 35 ans. Mais elle puise son folklore musical dans des racines bien plus anciennes, notamment ses chants et ses danses qui participent grandement à son identité propre et à la transmission des valeurs.
Le Quatuor Slovène, que reçoit «Pleins-Jeux » pour ce concert estival, porte au-delà des frontières l’essence même de la tradition de son pays. Matej Avbelj, premier ténor, Peter Grdadolnik, second ténor, Rok Bavcar, baryton au large éventail, et Matija Bizjan, basse profonde, quatre voix masculines d’exception forment donc ce Slovenski Kvartet.
Ils sont tous issus des plus hautes écoles (Académie de Musique de Ljubijana en particulier) et on les applaudit, qui dans le chœur de l’opéra de la capitale, qui comme choriste ou soliste, sur les plus grandes scènes européennes.
Si ce Quatuor témoigne de son dévouement au riche folklore de son pays, qui compose l’essentiel de son répertoire, les quatre chanteurs proposent aussi des pièces plus exigeantes de compositeurs étrangers qui leur permettent de mettre en valeur leur polyvalence et leur engagement envers l’excellence musicale.
Saison musicale 2023– 2024
La flûte de Pan et ses descendants, l’orgue et l’accordéon Pour ouvrir sa saison 2023-2024, Pleins-Jeux vous propose de retrouver l’extraordinaire musicien qu’est Michel Tirabosco et sa flûte de Pan en duo avec Denis Fedorov, à l’accordéon et à l’orgue du Temple que nous avons plaisir à mettre en valeur. Pour Michel Tirabosco, jouer est un véritable art de vivre, la musique une vraie quête de soi-même. Il est fasciné par le son et toujours en recherche du meilleur équilibre entre technique, musicalité et harmonie du corps. Denis Fedorov, né en Yakoutie (nord-est de la Sibérie) fait souffler le vent des steppes quand il passe de l’orgue à l’accordéon. C’est d’un même souffle que les deux instrumentistes nous entraîneront, aussi bien dans des pages baroques que dans des pièces de styles très différents, pour nous offrir un programme varié à souhait. C’est avec un grand respect des originaux que les deux compères (ils jouent ensemble depuis 2009 déjà) signent leurs arrangements.
Pour son concert de décembre, Pleins-Jeux a la chance de recevoir l’excellent Chœur St-Michel de Fribourg et son chef Philippe Savoy dans un tout nouveau programme qu’ils présenteront, outre à Fribourg pour la Saint-Nicolas, en terres palestiniennes lors d’un prochain voyage. Pour ce concert, Philippe Savoy a choisi d’associer les voix des jeunes choristes au trio de Ramzi Aburedwan, musicien palestinien vivant en France. Les voix du Chœur St-Michel, qui réunit des jeunes de 15 à 25 ans, présenteront des œuvres ayant pour dénominateur commun la liberté, l’exil, la terre nourricière, mais aussi, pour ne pas déroger à la tradition, quelques Noëls du monde. Des textes de femmes afghanes seront donnés en lecture par des jeunes étudiantes du collège St-Michel sur les nappes vocales des choristes. Sous la direction experte de Philippe Savoy, voici un programme qui saura éveiller nos consciences, nous émouvoir autant que nous entraîner dans la danse, ou nous bercer tout en nous rappelant l’urgence du temps présent et l’espoir porté par l’esprit de Noël.
Un feu d’artifice musical pour entamer cette année 2024, c’est ce que vous propose « Pleins-Jeux » en invitant SINGTONIC, comme si l’on vous tendait une coupe de champagne bien frais. SINGTONIC est un quatuor masculin : Thierry Dagon, Matthias Müller, Etienne Hersperger et Hans Frauchiger, respectivement haute-contre, ténor, baryton et basse. Ils sont accompagnés par la pianiste Véronique Piller (on ne la présente plus !) qui est tout un orchestre à elle seule quand elle s’installe à son clavier. Pourquoi les murs du temple nous interdiraient-ils l’humour ? Notre Association a pris le parti de lui ouvrir la porte. C’est donc à un spectacle qui séduit autant par la virtuosité des interprètes, qui pratiquent la haute voltige de l’art vocal, que par la subtilité et la drôlerie des arrangements proposés. De Strauss au disco, de Ramazzotti à Schubert, de Queen à Henri Salvador, plus qu’à un concert, c’est à un véritable spectacle, mis en scène par Alex Truffer, que vous êtes conviés. Quelques infidélités à la musique classique pour mieux y revenir, les pièces s’égrèneront sur un fil rouge théâtralisé lors de cette représentation attendue avec une impatiente fébrilité.
Il y a neuf ans déjà que ces trois étudiants de la Haute Ecole de Musique de Sion ont choisi de marier les sonorités de leurs instruments : l’alto, le violoncelle et la guitare.
Un trio donc, certes à cordes, mais inhabituel puisque sans violon et avec guitare.
Cette originalité oblige naturellement à adapter les partitions à la formation, ce qui est loin de déplaire à ces musiciens, puisqu’ils ont pour ambition de faire découvrir sous un angle différent des mélodies qu’ils apprécient et souvent mal connues du public.
L’Ensemble Reynold aborde ainsi des styles musicaux très différents, sans barrière de genres ou d’époques, en passant sans hésitation du classique à la variété, en faisant volontiers un détour par un standard du jazz ou une pièce du répertoire baroque ! Le dénominateur commun entre les pièces n’étant souvent que le coup de coeur commun qu’ils ont éprouvé en les découvrant.
Nous aurons ainsi l’occasion d’entendre par exemple « La muerte del angel » de Piazzolla en écho à une pièce de Bach, du Vivaldi ou du Turina (superbes danses gitanes). Les musiciens auront l’audace de nous proposer le compositeur contemporain Philippe Glass et on croit même savoir que U2 sera au programme ! L’Ensemble Reynold a choisi son nom en référence à Reinhold Glière, compositeur d’une des premières oeuvres interprétées par le trio, n’en gardant que le prénom, modernisé. Ce nom contient donc en filigrane leur ADN.
Pleins-Jeux se réjouit donc de recevoir ces trois musiciens qui, s’ils ont fait leurs humanités musicales notamment en terre valaisanne, ne nous viennent pas moins de France voisine : Cyprien Semayne, né à Paris, a fait ses classes d’altiste au conservatoire d’Angers ; il est passionné de musique de chambre. Jonas Bouaniche, violoncelliste, a fait ses armes à Grenoble, puis au conservatoire de Lyon ; il a déjà joué avec de nombreux partenaires de renom et parcouru le monde en tous sens. Enfin le guitariste, Guillaume Geny, nous vient des Alpes-de-Haute-Provence et, comme ses partenaires, il a décroché de nombreux prix, soit en solo, soit dans une formation telle que le Trio Reynold.
« Fokus » : la jeunesse sublime les vents
Pour le dernier concert de sa saison 2023-2024, Pleins-Jeux a choisi d’ouvrir les portes du temple à un quintette à vent, « Fokus », un ensemble de jeunes interprètes fondé à Fribourg en 2022.
Malgré sa création récente, il séduit par la finesse de ses interprétations. Il est le lauréat du premier concours de musique de chambre Paul Juon qui s’est déroulé à Appenzell en octobre dernier.
« Fokus » est composé de Sarah-Maria Schmid (flûte), Adèle Bagein (hautbois), Daniela Engel (clarinette), Alexander Rauch (basson) et Pauline Zahno (cor). Ils sont originaires de Suisse, de France et d’Allemagne et partagent un même ADN, celui qui les incite à rendre accessible la musique classique au plus grand nombre. Ils ont à coeur de prêter régulièrement leur concours à des concerts s’adressant à des personnes âgées, malades ou souffrant d’un handicap. Ils participent aussi actuellement à un spectacle interactif pour enfants, « Le chat botté ».
Si l’Ensemble peut se produire dans des formations à géométrie variable, c’est bien l’intégralité du quintette qui sera à Yvonand, le 28 avril.
Ce concert mettra en lumière la musique de la première moitié du XXe siècle, avec notamment deux oeuvres phares de cette période : « Le Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel et « Petite Suite » de Claude Debussy. Paul Juon (ou Youon), compositeur russe qui passa la fin de sa vie à Vevey et qu’on surnommait le « Brahms russe » ainsi que Malcolm Arnold, compositeur et chef d’orchestre britannique né en 1921 qui a beaucoup écrit pour la musique à vent seront également à l’honneur. Pour la petite histoire, c’est à ce dernier compositeur que l’on doit la célèbre musique du film « Le Pont de la rivière Kwaï ». D’un accès très aisé, ses compositions sont populaires bien au-delà des frontières de l’Angleterre. Nous entendrons également « Geissbüeb », une composition pour cor des Alpes et quatuor à vent, de Benedikt Hayoz, Directeur de la Landwehr de Fribourg.
Après l’orgue, les voix, les cordes, Pleins-Jeux se fait un plaisir d’offrir à son public la sonorité des vents comme point final à sa saison musicale.
Saison musicale 2022– 2023
Accordéon et orgue Pour son premier concert de la saison, Pleins-Jeux vous propose un duo surfant sur l’air… Qu’il traverse les tuyaux de l’orgue du Temple, gonfle le soufflet d’un accordéon ou qu’il porte jusqu’à nos oreilles les ondes ciselées par les deux musiciens, c’est bien ce souffle, cette respiration qui, dans sa vibration, entraînera celle de nos tympans amateurs de belles partitions. Aux claviers de l’orgue, Vincent Perrenoud dialoguera avec Christel Sautaux, la magicienne des boutons. Ces deux musiciens d’un talent incontesté nous prouverons, une fois de plus, que leurs deux instruments sont capables de sortir de leur cadre liturgique et folklorique. Orgue et accordéon s’emploieront à revisiter, dans des arrangements originaux, les pages les plus célèbres du répertoire classique ou lyrique.
Contes en musique
Pour son traditionnel concert de décembre, Pleins-Jeux a choisi de conjuguer notes et mots : des contes empreints de l’ambiance de Noël s’entremêleront avec des pièces interprétées par le quatuor vocal GAFE ou le violoncelliste Mauro Ferrari.
Christiane Maulaz fait partie du groupe des conteuses et conteurs « L’oreille qui parle ». Avec talent, elle nous transportera dans des univers touchants, vibrants d’humanité, soutenue en cela par les partitions choisies pour l’occasion par le quatuor GAFE. Celui-ci est composé d’Edwige Clot, Françoise Kissling, Alain Devallonné et Gilbert Bezençon.
Mauro Ferrari, quant à lui, enseignant et musicien professionnel engagé par de nombreux orchestres, jouera de son archet pour apporter à ce concert-spectacle des couleurs aussi sensibles que profondes, celles du chant de son violoncelle.
BrassLab
Créé en 2020 sous l’impulsion du trompettiste de notre région Simon Pellaux, BrassLab est un jeune ensemble de cuivres, professionnel et à géométrie variable, qui a l’ambition de créer des liens entre musiciennes et musiciens ayant étudié dans les hautes écoles de musiques helvétiques.
Pour ce concert, BrassLab propose un quintette de cuivres mêlant tradition et arrangements originaux.
En cette époque où les crises climatiques et énergétiques mettent l’approvisionnement au centre du débat, BrassLab nous offre une réflexion autour du thème de la « sobriété ». La musique est miroir de l’histoire, de son temps. A travers les sonorités de leurs œuvres, les compositeurs ont suscité les émotions, réveillé les consciences, marqué les esprits…
BrassLab va donc se promener dans l’histoire, sautant allègrement de Grieg à Satie, de Moondog à Bernstein ou de Bach aux Beatles.
« Les Enchanteurs de Sainte-Thérèse », Fribourg
C’est en 1968 déjà qu’est né le Petit Chœur de Sainte-Thérèse, sous l’impulsion d’André Ducret. Il y a moins prestigieux comme bonne fée pour présider à une naissance ! Son activité principale était alors l’animation liturgique. Mais au fil des ans, le répertoire profane prend une place toujours plus importante.
En 2000, après que plusieurs directrices et directeurs aient guidé ses pas, c’est Jocelyne Crausaz qui en prend la tête de ce chœur d’enfants. Enseignante de formation, elle a toujours baigné dans la musique. Elle étudie le piano depuis son enfance. Très tôt, elle se forme à la direction chorale ; elle compose également, notamment pour les spectacles qu’elle crée avec le chœur Zik’zag, un autre groupe de jeunes de haute qualité dont le public de Pleins-Jeux a pu applaudir le talent en 2015.
En 2004, le Petit Chœur de Sainte-Thérèse change de nom et devient « Les Enchanteurs ».
C’est sous ce nom, oh combien mérité, que nous aurons le plaisir d’accueillir les voix délicates de ces enfants sous la conduite de Jocelyne Crausaz.
C’est avec enthousiasme que Pleins-jeux vous encourage à venir partager ce moment qui, en nous offrant son vent de fraîcheur, nous ouvrira les portes du printemps.
Jazz quartet pH4
Une fois n’est pas coutume, Pleins-Jeux a choisi pour son dernier concert de la saison, d’inviter un ensemble de jazz pour faire résonner le temple : pH4 Quartet.
C’est l’attrait pour les belles mélodies et les riches harmonies qui a rapproché Philippe Cornaz et Philippe Dragonetti, complices depuis belle lurette, respectivement vibraphoniste et guitariste. Ces deux musiciens sont à l’origine, il y a 6 ans, de la création de cet ensemble.
PH4 Quartet propose une musique qui caresse l’oreille et nous entraîne dans un monde tout en légèreté. Le quartet emprunte ses interprétations à Chick Corea par exemple ou propose ses propres compositions d’inspiration latino, rythmées par la basse de Pascal Alba et les discrètes percussions de Marta Dias.
Se riant de mesures à 5, 7 ou 9 temps, ces musiciens très soudés, au pédigrée impressionnant, font preuve d’un professionnalisme de haut niveau, alliant maîtrise technique et sensibilité. Le public se fait très vite emporter sur un tapis musical l’incitant à laisser tête ou doigts suivre les rythmes audacieux proposés par le quartet.
Que chacun se rassure : pH4 propose une musique aussi facile à écouter qu’elle est subtile et délicate, étonnamment accessible à tous ; un jazz qui ne déparera pas, au contraire, le programme à vocation essentiellement classique propre à l’ADN de Pleins-Jeux.
Saison musicale 2021 – 2022
Dimanche 14 novembre 2021 à 17 h. au Temple d’Yvonand
Alter Duo
Jean-Baptiste Mathulin, Piano et Julien Mathias, Contrebasse
Œuvres de Saint-Saëns, Mozart, Schubert, Bach, Verdi…
Communiquant sur scène leur complicité musicale, Alter Duo sillonne, depuis 2015, les routes de France et d’Europe à la rencontre de nouveaux publics. Enrichies par des parcours atypiques, ces deux personnalités attachantes proposent une formation quasi unique en alliant le piano à la contrebasse qui devient, ici, non plus seulement un élément de l’orchestre mais un instrument soliste à part entière. Si la contrebasse est déjà un instrument imposant, que dire du fait que le duo se déplace avec son propre piano à queue ! De quoi susciter l’étonnement. Issus des conservatoires de Lyon et Saint-Etienne, conseillés par d’illustres professeurs, les deux musiciens ont été largement récompensés sur la scène française et internationale et ont joué avec les plus grands orchestres.
Au programme, quelques pièces originales pour la contrebasse mais, surtout, des transcriptions d’extraits du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, de la Flûte enchantée de Mozart, d’une Sérénade de Schubert, d’un Nocturne de Liszt ou d’Airs d’opéra de Verdi. Pour en savoir plus : www.alter-duo.fr
Dimanche 12 décembre 2021 à 17 h. au Temple d’Yvonand
Le Chœur des Armaillis de la Gruyère
Vêtus du traditionnel bredzon du berger de là-haut, ils nous viennent tout droit de leur Beau Pays, porteurs de leurs traditions qu’ils magnifient depuis 1955. Ils, ce sont bien sûr les Armaillis de la Gruyère, chœur créé par André Corboz et qui représenta la Suisse aux expositions internationales de Bruxelles et de Montréal. Après une période de latence due au décès de son créateur, c’est Michel Corpataux qui reprit les rênes de l’ensemble dont l’effectif d’origine s’étoffa pour atteindre la quarantaine. Ils sont 33 à ce jour.
Sous la direction de ce chef prestigieux, le chœur s’est distingué dans de nombreuses créations et festivals, en Suisse comme à l’étranger. Il a été primé dans de très nombreux concours. Invité à représenter son canton à l’Ambassade de Suisse aux Etats-Unis, il eut ainsi l’occasion de donner divers concerts, notamment à la cathédrale nationale de Washington. De nombreux CD rappellent tous ces événements.
Il y a 4 ans, Nicolas Fragnière prend la succession du légendaire Michel Corpataux, ouvrant ainsi un nouveau chapitre de l’histoire du chœur. C’est sous sa direction qu’il s’est rendu à Rome, à l’invitation de la Garde suisse pontificale.
Les Concerts Pleins-Jeux se réjouissent de recevoir cet ensemble prestigieux dans un programme de l’Avent que l’on pourra retrouver partiellement dans son dernier CD.
Dimanche 6 février 2022 à 17 h. au Temple d’Yvonand
Le Songe du luthier (film), suivi du concert du Quatuor Adastra
« Le Songe du luthier » est un film poétique qui raconte le travail de l’artisan et la naissance de deux violons, un alto, un violoncelle, tous taillés dans le bois d’un seul et même arbre. Ces quatre instruments, joués ensemble, révèlent une harmonie particulière. Passant d’un quatuor à l’autre au fil des années – mais jamais séparés les uns des autres – ils chantent actuellement sous les doigts experts du Quatuor Adastra.
A la fois didactique et artistique, cette démarche a de quoi retenir toute l’attention du public. La soirée sera donc composée de deux parties: la projection du film « le Songe du luthier », suivie du concert.
Le Quatuor Adastra est né en 2013 à Strasbourg. Il revendique une approche très ouverte de la musique, n’hésitant pas à s’associer à des projets l’emmenant au-delà du cadre classique, jusque dans les mondes du jazz, du théâtre ou de l’art contemporain.
Entre modernité et éclectisme, à travers une sensibilité forte et singulière, ce quatuor interprète les grandes œuvres du répertoire et exprime son désir de créer et de transmettre.
Le Quatuor Adastra a rapidement acquis ses lettres de noblesse. Régulièrement invité dans les festivals internationaux, il est notamment lauréat du prix de la Fond’action Alsace.
Les Concerts Pleins-Jeux se réjouissent de partager cet événement en votre compagnie.
Dimanche 8 mai 2022 au Temple d’Yvonand
Les trois Welsches
« Les trois Welsches » … Curieuse appellation, n’est-ce pas ?
De quoi s’agit ? De chanteurs d’opéra ? De musique classique ? D’un récital avec piano ?
Voilà un objet chantant difficile à identifier sans quelques explications !
D’abord, comme « LesTrois Mousquetaires » de Dumas, ces trois-là sont quatre : trois chanteurs et un pianiste qui est à considérer comme un élément indissociable de l’ensemble.
Ensuite pourquoi Welsches ? Les Welsches, c’est bien sous ce qualificatif que nos voisins d’Outre-Sarine nous désignent, nous qui parlons un magnifique français mâtiné d’accents délicieux et de savoureux idiomes colorés propres à nos différentes régions. Mais voilà que deux des quatre du groupe ont un accent douteux ! On ne s’y trompe pas, il y a bien quelque chose qui nous vient de l’autre rive !
Eh oui, « Les trois Welsches », outre le fait qu’ils sont quatre, sont aussi mi-Welsches, mi-Bourbines ! De quoi s’y perdre vraiment…
Et pour vous perdre mieux encore, sachez que sous leurs airs d’artistes lyriques, ces chanteurs-là sont aussi des humoristes qui vous servent sur un plateau des pages pour voix d’hommes sous une forme très décalée, osant tout, pour vous faire passer un moment aussi agréable que déconcertant, en pratiquant une langue commune à eux comme à nous, celle de l’amitié partagée !



